Droit de la famille

BIENS EN ETAT D'ABANDON MANIFESTE

MARIAGE ET ABSENCE DE CONSENTEMENT : Monsieur ne prouve pas que madame n’a contracté mariage que dans le but de régulariser sa situation administrative en France (Cour d’appel de Rennes, 6e chambre a, 25 novembre 2019, RG n° 18/05483)

Aux termes de l'art. 146 du Code civil, il n'y a pas de mariage lorsqu'il n'y a pas de consentement. Pour justifier l'annulation de son mariage, monsieur X H invoque l'absence d'intention matrimoniale de madame D E qui n'avait pour but que de profiter de son statut de

COMPROMIS DE VENTE : Caducité

DROITS DU PERE : Les droits du père de l’enfant né sous X (Cass. 1ère civ., QPC, 20 nov. 2019, n° 19-15921)

La question de savoir si les dispositions, d’une part, de l’article 351, alinéa 2, du Code civil, qui, dans sa rédaction issue de la loi n° 96-604 du 5 juillet 1996, dispose que lorsque la filiation de l’enfant n’est pas établie, il ne peut y avoir de placement en vue de

DIVORCE : Liquidation des intérêts patrimoniaux

PATRIMOINE ET SUCCESSION : Assurance sur la vie ou donation indirecte au bénéficiaire en présence d’une communauté universelle (Cass. 1ère civ., 20 nov. 2019, n° 16-15867)

Une veuve, qui avait été mariée sous un régime de séparation de biens transformé par les époux en communauté universelle, soutenant que son défunt époux avait diverti des fonds au profit d’une femme, avec laquelle il entretenait une relation adultère, assigne cette dernière pour en

Le délit d'abandon de famille

CONTRIBUTION A L’ENTRETIEN ET A L’EDUCATION DES ENFANTS : Date d’appréciation de la survenance de circonstances nouvelles à l’appui d’une demande de suppression

Pour apprécier la survenance de circonstances nouvelles depuis la précédente décision, le juge, saisi d’une demande, par un parent séparé, de suppression de contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants versée à l’autre parent, doit se prononcer en considération des éléments dont il dispose

BIENS EN ETAT D'ABANDON MANIFESTE

CONTRAT D’ADOPTION : L’ordonnance portant homologation judiciaire du contrat d’adoption produit en France les mêmes effets que ceux produits en Allemagne (Cour de cassation, Chambre civile 1, 6 novembre 2019, pourvoi n° 18-17.111, publié au bulletin)

M. et Mme T se marient. Après avoir eu un enfant Karine, les époux divorcent en 1972. L’année suivante, la mère se remarie en Allemagne. Son nouveau conjoint adopte sa fille « en qualité d’enfant commun » par contrat d’adoption du 11 septembre 1975, homologué judiciairement par deux

SUCCESSION : Protection du conjoint survivant

ETAT LIQUIDATIF : Un document de travail n’est pas un projet d’état liquidatif de succession (Cour d’appel, Paris, Pôle 3, chambre 1, 6 novembre 2019, RG n° 17/19179)

Pour fixer le quantum de la réserve de Philippe C le fils du défunt. et le taux de réduction du legs, le tribunal s'est fondé sur le procès-verbal de lecture dressé par maître S. notaire, le 7 mai 2004. La procédure de partage obéit aux règles

PREJUDICE D'UN ENFANT CONCU LORS DU DECES D'UN PROCHE

DROIT DES ASCENDANTS : Relations entre l’enfant et un tiers, parent ou non, après la séparation (Cass. 1re civ., QPC, 6 nov. 2019, n° 19-15198)

Selon l’article 371-4 du Code civil, dans sa rédaction issue de la loi n° 2013-404 du 17 mai 2013, l’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants. Seul l’intérêt de l’enfant peut faire obstacle à l’exercice de ce droit. Si tel est l’intérêt de l’enfant, le juge aux affaires