A la date à laquelle les consorts D ont vendu leur parcelle, le plan d’occupation des sols applicable sur le territoire communal, qui avait été révisé en 2001 et modifié en 2007, classait l’ensemble de la parcelle en litige en zone constructible. Ce n’est qu’à compter de l’approbation du nouveau plan local d’urbanisme, le 9 octobre 2014, qu’une partie de cette parcelle a été classée en zone agricole. Le certificat d’urbanisme délivré le 23 janvier 2013, avant la signature du compromis de vente avec M. A intervenue le 24 mai 2013, faisait d’ailleurs état du classement intégral de cette parcelle en zone UC et garantissait ainsi aux futurs acquéreurs des droits à construire durant dix-huit mois. Les requérants étaient donc informés, avant la signature de leur compromis de vente, que la totalité du terrain dont ils étaient propriétaires était constructible. Le caractère intégralement constructible de cette parcelle leur a encore été confirmé par la délivrance d’un nouveau certificat d’urbanisme le 9 août 2013, avant la conclusion de la transaction qui n’est intervenue que le 5 novembre suivant. Dans ces conditions, il ne résulte pas de l’instruction que la commune aurait fourni des informations erronées sur la constructibilité de leur parcelle.

Les seules informations fournies par les responsables municipaux portaient sur les possibles incidences du plan local d’urbanisme en cours d’élaboration en ce qui concernait la constructibilité future de la parcelle en litige.

Les requérants ne sont pas fondés à soutenir que le préjudice qu’ils estiment avoir subi est consécutif à une faute imputable à la commune.