3 novembre 2021
Dans
Droit fiscal, Plus-value, Double résidence, Non-résident fiscal, Résidence fiscale
CESSION DE LA RESIDENCE PRINCIPALE : EXONERATION DE L’IMPOSITION DES PLUS-VALUES IMMOBILIERES
Exonération de l’impôt des plus-values immobilières
Exposé des faits :
En l’occurence, M. E… C… D… et Mme B… A… épouse C… D… ont demandé au Tribunal administratif de Paris de :
- prononcer la décharge, en droits et pénalités, des cotisations supplémentaires d’impôt sur le revenu,
- et de contributions sociales auxquelles ils ont été assujettis au titre de l’année 2015.
L’administration fiscale a :
- justement remis en cause l’exonération d’imposition des plus-values immobilières dont ont bénéficié les contribuables à raison de la vente d’un appartement situé à Paris ;
- dès lors qu’ils n’établissent pas que cet appartement constituait leur résidence principale à la date de sa cession.
Enfin, à cette date :
- l’adresse d’un autre appartement à Saint-Coulomb figure sur les déclarations d’impôt sur le revenu des contribuables,
- et la taxe d’habitation est établie en mentionnant cette même adresse comme résidence principale.
Procédure (Exonération de l’impôt des plus-values immobilières) :
Ainsi, aucun des éléments produits, consistant en :
- des factures d’électricité, de gaz et d’eau,
- une affiliation à la CPAM de Paris,
- une offre de prêt,
- un contrat d’assurance,
- une attestation d’un club de sport,
- et enfin un extrait d’agenda,
ne permettent donc pas d’établir que les intéressés :
- résideraient en conséquence à titre principal dans leur appartement situé à Paris à la date de sa cession,
- qu’ils y avaient leur domicile principal
- et enfin que leur résidence de Saint-Coulomb n’était pas occupée à titre habituel et de manière effective.
Cour administrative d’appel de Paris, 7e chambre, 3 novembre 2021, RG n° 20PA01929