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Actualités juridiques

DECLASSEMENT D’UN BIEN : Pas de possibilité pour le juge judiciaire d’enjoindre à l’administration de déclasser un bien en l’absence de voie de fait (Cass. 3e civ., 16 mai 2019, n° 17-26.210, P+B+I)

En l’absence de voie de fait, il n’appartient pas au juge judiciaire d’enjoindre à l’administration de déclasser un bien ayant fait par erreur l’objet d’une décision de classement dans la voirie communale. Ainsi statue la Cour de cassation dans un arrêt rendu le 16 mai

COMPTE COURANT D’ASSOCIE : Le remboursement d’un compte courant d’associé n’est pas attaquable par la voie de l’action paulienne (Cour de cassation, chambre commerciale, 15 mai 2019, N° de pourvoi: 18-10.403, cassation, inédit)

La société CDI, gérée par M. C, est devenue l'associée unique de la société LJDR, M. C devenant le gérant de cette dernière en 2009 ; le 21 janvier 2013, la société LJDR a remboursé à la société CDI la somme de 44'000 euro au titre de

INFORMATION JUDICIAIRE : Irrecevabilité de la constitution de partie civile d’un conseiller municipal et caractère définitif de l’ordonnance de non-lieu (Cass. crim., 15 mai 2019, n° 19-81.531, FS-P+B+I)

Ainsi statue la Chambre criminelle de la Cour de cassation dans un arrêt du 15 mai 2019. Au cas de l’espèce, le conseiller municipal d’opposition d’une commune a déposé plainte avec constitution de partie civile des chefs de prise illégale d’intérêts et détournement de fonds public,

DONATION RAPPORTABLE ET INTENTION DU DONATEUR : Pas de donation indirecte rapportable sans caractérisation de l’intention libérale du donateur (Cass. 1e civ. 15 mai 2019 n° 18-17.372 F-D)

En s’abstenant de réclamer le paiement de la rente viagère due par leur fils donataire aux termes de la libéralité, les parents donateurs manifestent leur intention libérale et consentent à ce dernier une donation indirecte rapportable du montant des arrérages non versés. Des parents donnent à

Divorce pour faute non démontrée

RELATION SENTIMENTALE ET FIANCAILLES : Distinguer les deux (Cour d’appel de Poitiers, 1re chambre, 14 mai 2019, RG n° 17/01467)

Monsieur soutient que la rupture des fiançailles est imputable à madame, qu’elle est fautive dans la mesure où elle a été brutale, injustifiée, imprévisible. Le tribunal a relevé que monsieur établissait l’existence d’une relation sentimentale, non l’existence de fiançailles, fiançailles qu’il n’était pas en mesure de dater. Il a relevé qu’il n’était pas non plus